Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les ponts de Makoko tels que des astres silencieux. Le quartier, suspendu entre univers et lagune, vibrait d’une médéore dense et souterraine. Abeni, elle, restait invariable par-dessous sa toile, les yeux rivés sur sa caisson. Chaque matin, évident que les https://sergiogiexo.buyoutblog.com/33985703/les-silences-chargés